Dunes de Sainte Marguerite

Un post à la gloire de la Bretagne pour le non breton que je suis (mais breton de cœur maintenant), on est au bout du monde, on n’a jamais très chaud, on n’a jamais très froid, on ne souffre pas vraiment de la sécheresse (doux euphémisme), mais qu’est-ce que c’est beau ! Et pourtant j’ai connu du lourd en Polynésie ou bien dans d’autres endroits enchanteurs et non moins paradisiaques.

Les dunes de Sainte Marguerite se situe sur la commune de Landéda dans le nord Finistère, le paysage change considérablement en fonction de la marée, des conditions de mer et de vent, le spectacle est différent à chaque fois. Aujourd’hui il y avait un beau soleil, même si les températures ne se prêtent pas encore au mouillage d’orteil et marée basse avec un coefficient moyen et on tombe sur ça :

C’est un panoramique, vous pouvez cliquer dessus pour avoir l’image en grande dimension. L’avantage avec la marée basse est qu’on accéder à des îles à pied, il faut juste bien choisir son moment pour ne pas rester coincé et attendre la prochaine marée basse, ce qui serait assurément ballot. Cette vue a été prise de l’île Tariec Bras, on y voit en face l’île de Tariec Bihan.

L’île de Tariec Bras a été cultivée jusqu’à au moins le XIXeme siècle, une chapelle a été construite avec son cimetière mais on ne trouve plus aucune trace visible. On y trouve juste ce four à goémon qui servait à partir d’algues à produire de la soude riche en iode.

Dans l’alignement des îles Tariec on aperçoit au loin l’île Guénioc (à gauche) qui elle n’est pas accessible à pied, mais qui reste facile d’accès en kayak.

L’épaisse couche végétale bien moelleuse de l’île Bras et le splendide décor incite forcément à une douce méditation.

de notre île on a une vue imprenable sur le phare de l’île vierge, le plus haut d’Europe avec l’embouchure de l’Aber Wrac’h sur la droite pendant que les parcs à huître se dévoilent.

C’est l’occasion d’observer la faune locale, comme le goéland commun qui peuple les côtes (et les villes) bretonnes, et qu’on arrête de le prendre pour une mouette !

Un peu plus rare, le tadorne de bélon, une sorte de gros canard, celui-ci est un mâle reconnaissable à son bec rouge et son excroissance (caroncule).

plus commun encore le moineau breton qui a également le pied marin.

Et pour terminer en beauté, cet amoncellement de petits coquillages en bord de plage.

La trace GPS de cette marche très facile donne cela, on aperçoit plus à l’ouest l’île Guénioc, puis Tariec Bras et Tariec Bihan

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