Je viens d’installer la dernière version de kdenlive 25.04.0 dont un rapide changelog peut être consulté ici. Elle intègre une évolution pour créer des masques d’objet basés sur Segment Anything Model 2 (SAM 2) qui permet de segmenter une image et une vidéo en plusieurs objets distincts, d’où également le terme segmentation d’objet utilisé par kdenlive. Ces masques peuvent ensuite être utilisés dans la vidéo pour supprimer le fond de la vidéo ou pour appliquer un effet particulier à un objet comme on peut le voir dans la documentation.
Sauf que l’installation de SAM2 ne s’est pas passée comme prévue, car j’ai buté sur cette erreur.
j’ai créé un bug sur le tracker officiel KDE qu’on peut consulter ici visiblement ça viendrait de l’emplacement de l’option -r dans la commande pip.
Pour mon système de vidéosurveillance personnel j’ai une caméra extérieure connectée en WIFI à Zoneminder de type Annke WPT500 I51CP.
Le signal WIFI étant insuffisant j’ai installé un répéteur générique bas de gamme de ce type sur un célèbre site de vente en ligne. Je pensais naïvement que ce genre de matériel se contentait d’amplifier le signal et puis basta et là j’ai découvert que les répéteurs bas de gamme ont un fonctionnement bien particulier. En effet, ils clonent le réseau wifi sur 1 ou 2 fréquences (2,4 et 5Ghz) souvent avec des noms différents, font serveur DHCP et utilisent une classe d’adresse particulière pour les appareils qui s’y connectent, ils agissent comme un routeur. Résultat des courses, bien que les appareils concernés se connectent bien à internet, pas moyen de récupérer le flux RTSP de la caméra sur mon réseau local, et bien évidemment aucun moyen de pouvoir modifier cette fichue classe d’adresse.
Pour m’en sortir j’ai investi dans un répéteur de marque un TP-Link RE305 qui a l’avantage d’être entièrement configurable, j’ai pu indiquer les mêmes informations pour que les appareils connectés soient directement connectés à mon réseau local. J’ai veillé également à configurer les adresses du serveur DHCP pour qu’elles ne débordent pas sur celles de mon routeur.
Accessoirement ce répéteur est compatible Mesh ce qui n’est pas le cas des répéteurs bas de gamme. Un réseau WIFI Mesh ou maillé est constitué de plusieurs nœuds et permet de diffuser le signal WIFI sur une grande surface sur un même réseau unifié et homogène, pratique pour diffuser le signal de partout dans une maison. Le maillage créé s’adapte automatiquement aux flux de données pour garantir la stabilité et le débit maximal contrairement à un répéteur qui va mécaniquement diminuer la bande passante pour augmenter le signal. Les appareils se connectent automatiquement vers le nœud avec le meilleur signal sans déconnexion.
Pour ma part j’ai seulement deux nœuds WIFI, mon routeur TP-Link Archer C6 qui diffuse le signal WIFI initial et donc le répéteur de la même marque en mode Mesh. Du coup en activant le mode Mesh, ma caméra est facilement connectée et je peux visualiser mon flux RTSP.
Superbe sortie ce jour du côté de la presqu’île de Giens par vent d’est avec pour une fois des vagues pas trop moches et évidemment sous le soleil varois. L’occasion de faire cette courte vidéo.
C’est l’occasion de signaler que je tiens à jour un carnet de mes sorties depuis maintenant plus de 20 ans et qu’on peut retrouver ici pour l’année 2025.
Dans la lignée de mes posts pour personnaliser l’affichage d’une montre GPS Garmin Instinct 2 édition Surf avec le SDK ConnectIQ , ici et là, j’ai finalisé une dernière version qui ressemble à ça :
J’ai rajouté une icône avec une indication du signal GPS et c’est là que je me rends compte qu’en mode watchface le GPS est désactivé pour ménager la batterie de la montre. Le GPS n’est actif que quand une activité est lancée et donc l’icône devient active. De même que quand je lui demande la position pour notamment calculer le lever et le coucher du soleil, il va prendra la dernière position connue et non pas la position courante. C’est ennuyeux et il faut penser à lancer une activité dès qu’on se déplace de manière significative pour que l’affichage reste cohérent.
Le code est disponible sur mon compte github, j’ai souhaité également partagé l’application sur le store Garmin, sauf qu’elle n’est pas disponible au sein de l’union européenne. Pour la rendre disponible, en tant que créateur je dois remplir un formulaire Digital Services Act pour être conforme à la réglementation européenne qui m’oblige à envoyer une copie d’une pièce d’identité. Dans le contexte actuel je n’ai guère envie de transmettre une pièce d’identité à une société américaine et mon application ne sera donc pas disponible en Europe.
Il me reste à corriger un léger bug pour l’affichage du rythme cardiaque quand je passe de pulsations supérieures à 100 à moins de 100, le dernier chiffre de la centaine reste affiché quelques secondes. J’ai beau jouer sur la zone à rafraîchir toutes les secondes avec dc.setClip, mais rien n’y fait, je continue à chercher.
Et tant qu’à faire j’ai découvert que maintenant le couteau suisse de conversion des formats de fichier GPS GPSBabel avait maintenant une interface graphique.
Je me suis rendu récemment du côté de Chambéry où j’ai eu l’occasion de faire trois randonnées dans le massif des Bauges que je vais vous présenter dans ce post. A la base en cette période hivernale ce sont des randonnées à faire en raquette, nous avons manqué de neige sur les deux premiers parcours mais ça le faisait dans le dernier parcours situé plus en altitude. Bien que ne nécessitant pas de raquette, les premiers parcours étaient souvent glissant et des bâtons et des crampons au pied n’étaient pas de trop.
Commençons par la première randonnée, entre le Revard jusqu’à la Feclaz matérialisée sur la carte ci-dessous :
C’est un aller retour de 12,42km au départ d’un parking en contrebas du belvédère du Revard, avec un dénivelé positif total de 488m et donc autant en négatif pour revenir au point de départ avec un point bas à 1343m et un point haut à 1484m. Le chemin est plutôt bien indiqué par des logos de raquette, vous pouvez néanmoins télécharger ma trace GPS au format GPX.
On alterne entre des passages en forêt et des zones dégagées avec des montées et des descentes successives avec en prime une magnifique vue de Chambéry à Aix les Bains avec le lac du Bourget.
J’ai mis à jour mon site FUNIX, les modifications sont les suivantes :
pages divers
page ma configuration, passage à Mageia Cauldron pour un de mes PC et rajout d’une photo actualisée de ma baie de brassage. On y voit mon switch TP-Link spécifique pour mes caméras de vidéosurveillance avec prises ethernet RJ45 POE.
page piloter une montre GPS garmin, passage à VSCode 1.97.2 pour programmer sa montre avec le SDK ConnectIQ, passage à gps babel 1.10.0 et sa nouvelle interface graphique
page outils de base vidéo, passage à flac 1.5.0, OpenCV 4.11.0 et ffmpeg 7.1, même si pour l’instant je n’arrive pas à compiler ces deux derniers sur mon poste Mageia Cauldron
page Apache+PHP+MariaDB, passage à MariaDB 1.4.5, apache 2.4.63, PHP 8.4.4 et phpMyAdmin 5.2.2, rajout d’un paragraphe pour rendre accessible un serveur LAMP d’internet et installation d’un certificat avec Let’s Encrypt
Dans la suite de mon post pour pouvoir visualiser les caméras de vidéosurveillance avec zmNinja sur un mobile, je me basais sur un serveur LAMP (Linux+Apache+MariaDB+PHP) personnel accessible sur internet avec une adresse fixe fournie par No-IP. Or jusqu’à présent j’utilisais un certificat autosigné pour chiffrer la connexion avec SSL et ça me générait une exception avec le navigateur qu’il faut accepter.
Il se trouve que certains navigateurs refusent qu’on puisse accepter le risque et exige un certificat reconnu par une autorité qualifiée. Je suis donc passé par Let’s Encrypt pour bénéficier d’un certificat valide.
Il est possible d’accéder au système de vidéosurveillance zoneminder à partir d’un mobile dès lors que vous avez activé votre serveur httpd pour être visible sur internet. Pour cela j’ai ouvert une route sur ma box SFR et mon routeur en activant une connexion chiffrée SSL sur mon serveur LAMP. Je me suis abonné à No-IP qui me permet d’avoir une adresse fixe sur internet qui pointe sur l’adresse IP dynamique que m’attribue SFR. Bien sûr j’ai défini les règles qui vont bien avec shorewall.
L’affichage sur le mobile n’est pas formidable et pas très convivial comme on peut le voir ci-dessous:
Il se trouve qu’il existe une application adhoc qui s’appelle zmNinja. Alors certes cela coûte la modique somme de 4,69€ mais ça vaut le coup d’investir pour si peu pour avoir une visualisation confortable sur mobile.
J’ai étoffé mon système de vidéosurveillance avec maintenant trois caméras extérieures au total, c’est ma configuration a priori définitive. Comme j’étais plutôt satisfait de la caméra Annke C500 I51DL avec une bonne compatibilité sous Linux j’en ai prise une deuxième, pour la dernière caméra c’est toujours une Annke, un modèle dôme commandable à distance WPT500 I51CP qui marche également parfaitement sous Linux.
Annke C500 I51DLAnnke WPT500 I51CP
Pour finaliser mon dispositif, je souhaite également placer une caméra à l’intérieur. Sans vouloir y mettre le prix j’ai testé une caméra Annke Crater Pro I81CG qui m’a coûté guère plus d’une vingtaine d’euros.
J’avais présenté il y a quelques temps l’offre kDrive d’Infomaniak dans ce post. Il se trouve que j’y ai introduit une erreur que je tiens à rectifier ici. Jusqu’à présent j’utilisais leur application maison kDrive dont il existe un appimage pour Linux pour synchroniser mes données. Elle se présente comme cela:
kDrive
Les dernières versions ont apporté des régressions qui m’ont causé un tas de problème de synchronisation, heureusement que j’entretiens 3 sauvegardes au total pour éviter la perte sèche de données. J’y ai passé des heures pour tout remettre en place et mes échanges avec la hotline ont été vain pour comprendre pourquoi ça dysfonctionnait. Lors de mon dernier échange avec la hotline, j’ai appris qu’il était possible de se connecter au kDrive via WebDAV et donc d’utiliser un outil comme rclone, ce que je ne pensais pas possible jusqu’à présent à tort.
Aussitôt dit, aussitôt fait, j’ai mis en place avec des scripts bash deux synchronisations avec rclone qui m’ont permis d’abandonner définitivement l’application kDrive dédiée:
une synchronisation asynchrone pour mes photos que je lance ponctuellement de mon PC où elles sont stockées physiquement ;
une synchronisation synchrone qui se lance automatiquement via cron toutes les semaines pour mes données de bureautique et les pages de mes sites.