Je pratique la photo en grand amateur depuis des années, un aperçu est visible dans la galerie de ce site. Après avoir débuté avec un appareil photo argentique Konika, dont j’ai oublié aujourd’hui le nom du modèle et même le type, je suis passé au début des années 2000 à l’appareil photo numérique. Le premier était un Olympus C220Z, un modèle assez basique mais aux performances relativement standards à l’époque. C’est notamment avec cet appareil photo que j’ai pris mes photos lors de mon séjour en Polynésie. Vu le paysage et la lumière c’était quand même difficile de rater ses photos. Plus tard j’ai évolué vers un Sony Cyber-shot DSC-P73 et j’ai continué à monter en gamme graduellement en passant au bridge avec le FujiFilm finepix S2000HD et enfin le Nikon Coolpix p510. Côté traitement photo, sous GIMP je me contentais de retailler et de jouer avec la luminosité et le contraste, voire avec la balance des blancs et c’est à peu près tout. Mine de rien j’arrivais quand même à prendre des photos que j’estime plutôt sympas :
J’ai franchi un gap en passant au reflex, venant du monde Nikon, j’ai choisi naturellement un boîtier Nikon de moyenne gamme D5300. Les photos de mon compte Instagram dont un assortiment est visible ci contre sont principalement prises avec cet appareil. C’est clair que je me complique pas trop la vie avec les réglages, le mode sport est mon ami, car je fais principalement de l’animalier et de l’action. Côté traitement photo je suis resté aux bases sous GIMP.
Comme j’ai un peu de temps libre en ce moment et que mon espace photo se limite à mon jardin, j’ai franchi un nouveau gap en testant l’enregistrement photo en mode RAW. Côté traitement j’ai testé darktable, c’est un équivalent libre à Lightroom d’Adobe qui est massivement utilisé dans le monde professionnel de la photographie (à ce sujet je vous recommande la lecture de cette page sur la comparaison darktable/LightRoom). Alors oui il n’y a rien d’intuitif et rien de simple dans le logiciel car finalement le traitement photo n’est pas si simple que cela et ça nécessite un minimum d’investissement intellectuel. Alors heureusement qu’il existe pour darktable de nombreux tutoriels qui vous permettront d’obtenir vos premiers résultats probants même si on n’a pas forcément compris toutes les étapes. Après quelques tests je suis complètement bluffé, et voilà une simple démonstration, la photo originale sans traitement :
Il pleuvait, donc autant dire que côté lumière ce n’était pas ça et l’oiseau est à contre jour. Sous GIMP pas moyen de rattraper quoi que ce soit facilement, sous darktable assez rapidement j’ai réussi à obtenir un résultat tout à fait honorable.
Et dire que la plupart du temps dans ce cas de figure je supprimais la photo ! Je n’ose imaginer le nombre de photos qui sont passées à la trappe alors qu’elles étaient tout à fait rattrapables 🙁
De fait maintenant je laisse mon Nikon en mode RAW, alors certes ça fait des photos qui prennent bien plus de place, mais franchement le gain est bien supérieur aux désavantages que ça peut apporter. Il me reste à creuser maintenant l’utilisation de darktable.