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Balade en vélo en Camargue

J’ai clos l’année 2022 par un tour en vélo en Camargue, un peu plus de 53km au total avec un aller retour matinal au départ de Sainte Marie de la mer vers le phare de la Gacholle en longeant la mer, puis l’après midi un autre aller retour le long de la piste au nord ouest en bordure de l’étang de Vaccarès.

Côté trace GPS cela donne quelque chose comme cela.

Le temps était mi figue mi raisin, pas l’idéal pour les photos, mais au moins on a évité la pluie. Malgré cela, j’ai réussi quelques photos plutôt sympas, dont voici une petite sélection.

Le cercle d’or en islande

Je reviens d’un court séjour en Islande, c’est la deuxième fois que je me rends sur place et ça ne sera certainement pas la dernière, j’ai encore tout le côté est, le nord et le centre du pays à découvrir. C’est un pays franchement extraordinaire qui offre des paysages somptueux et hors normes, pas étonnant que l’Islande soit un lieu de tournage grandeur nature pour super productions (Games of thrones, Star Wars, Star Trek, Interstellar pour ne citer qu’eux).

Voilà donc un premier post pour vous donner l’envie de vous rendre sur place. Tout touriste qui se respecte commence son périple islandais par la visite du cercle d’or. C’est un circuit proche de Reykjavik qui comprend plusieurs sites d’intérêts à moins de 2h de route, ils comprennent a minima les sites de Þingvellir, Geysir et Gullfoss, on y a rajouté Kerið. C’est un circuit qui a l’avantage de pouvoir se faire en une demi journée, ce n’est pas toujours le cas la plupart du temps les sites sont assez éloignés de Reykjavik et nécessitent de partir à la journée.

La vidéo ci-dessous est un condensé de ce circuit.

Le site de Þingvellir est un site historique islandais où un des premiers parlements au monde se réunissait dès 930 et cela jusqu’en 1798 et même si Reykjavik est devenu le cœur politique à la fin du XVIIIème siècle, la république d’Islande fut proclamée à cet endroit en 1944. Il n’existe plus aucun vestige de constructions anciennes, mais il faut être honnête ce n’est pas trop pour cela qu’on y va, le site est remarquable car c’est une zone de rift avec la faille d’Almannagjá qui forme un canyon entre les plaques tectoniques américaine et européenne dans lequel on peut circuler dans des décors vraiment fantastiques.

Il y a une jolie promenade d’à peu près 5km dans le parc au départ de plusieurs parkings aménagés, le plus important avec les boutiques à touriste est le parking 1, il permet d’avoir une vue d’ensemble sur le site et de descendre via la faille d’Almannagjá qui se prolongent sur plusieurs kilomètres.

Petite mauvaise surprise les différents parkings sont maintenant payants comme ceux de la plupart des sites touristiques (il faut compter autour de 8€), c’est une nouveauté par rapport à mon premier séjour où tout était gratuit, mais fort heureusement l’accès de ces sites naturels en plein air reste gratuit. Il faut bien profiter de la manne touristique. Pour certains sites il faudra payer via une application, vous pouvez ignorer de le faire car quand vous rendez la voiture de location, on ne vous oublie pas et il faudra régler ce que vous devez.

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Randonnée de Takamaka à l’île de la Réunion

La randonnée de Takamaka sur l’île de la Réunion se situe dans le coin de l’île où la pluviométrie est la plus intense. Elle se caractérise par une descente vertigineuse le long d’une paroi abrupte au moyen d’une vingtaine d’échelles au milieu d’une végétation luxuriante dans une atmosphère forcément plutôt humide même en saison sèche. On se prend 700 m de dénivelé pour atteindre le lit de la rivière des marsouins qui est au pied du barrage hydroélectrique de Takamaka, donc autant dire que c’est non conseillé et plutôt dangereux et qu’il ne faut pas s’attarder dans le lit de la rivière. D’ailleurs une partie du parcours est non balisé et non entretenu, il faut vraiment se frayer un passage au travers de la végétation pour progresser. C’est une randonnée qui est plutôt technique et assez difficile qui s’adresse à des randonneurs aguerris et qu’il vaut mieux faire par temps sec.

La vidéo ci-dessous résume bien l’ensemble de la randonnée qui a été faite en juillet 2019 en pleine saison sèche et « froide ».

La première partie du parcours emprunte la piste forestière de Takamaka qui trace au milieu de la forêt primaire de Bébour.

Ensuite on descend le long du rempart abrupt en empruntant les échelles, la végétation est assez luxuriante on ne voit pas le vide alentour et ça évite d’avoir le vertige !

Après moult échelles et quelques passages plus ou moins délicats on accède à la rivière des marsouins. Ce jour là on a commençait sous le soleil et on a terminé dans le lit de la rivière sous la bruine avec une température en chute libre. Nos envies de baignade se sont vite envolées.

Vous trouverez par ici plus de détails sur la randonnée, à noter également la page sur cette randonnée sur l’excellent site randopitons.re où vous trouverez une compilation des meilleures randonnées et balades sur l‘île de la Réunion pour les randonneurs expérimentés comme pour les randonneurs débutants.

Restaurants à la réunion entre le pire et le médiocre

L’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) a récemment publié une enquête sur l’hygiène des établissements alimentaires. Pour mémoire elle se base sur les résultats des contrôles sanitaires diligentés par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) au travers de ses directions départementale de la protection des populations (DDPP) disséminées sur tout le territoire. On pourra retrouver ces résultats en tout transparence sur le site alim’confiance site officiel qui gagne à être largement connu. Donc autant dire que l’enquête du CLCV se base sur des éléments factuels et officiels qui peuvent difficilement souffrir de contestation. On pourrait juste leur reprocher de jeter l’opprobre sur une région sur la base de quelques restaurants galeux, ainsi d’après le document du CLCV il y aurait 247000 restaurants en France (hors restauration collective) qui subissent autour de 16000 contrôles par an, on arrive donc grosso modo à un restaurant contrôlé sur 15 par an. Ce n’est franchement pas énorme, qui plus est ces contrôles ne sont uniformément pas répartis sur le territoire, ainsi la région Ile de France concentre 39% des contrôles ! Ça donne néanmoins une information statistique intéressante de la situation dans les régions.

Bref, ces éléments de contexte posés, on découvre dans cette enquête qu’on retrouve les départements d’outre mer (DOM) en queue de peloton du classement des établissements qui regroupent les restaurants, la restauration collective, les métiers de bouche et les commerces généralistes, avec la Réunion bon dernier !

A vrai dire cela ne m’étonne à moitié, certes l’hygiène se réfère plutôt à ce qui se passe dans les cuisines même si ça impacte au final la qualité de l’assiette et ne se réfère pas au niveau du service, mais globalement je constate que les restaurants à la Réunion oscillent entre le pire et le médiocre. On connaissait le serveur parisien pas souriant pour un sous et qui vous pousse vers la sortie histoire de multiplier les services mais qui globalement fait le taff, à la Réunion on a plutôt droit au serveur ramolli par la langueur de l’atmosphère insulaire et tropicale qui ne prête guère attention au client et qui se languit la fin du service. Le service est globalement assez déplorable et rares sont les restaurants qui sortent du l’eau. Parmi les piètres expériences je peux citer un restaurant coté sur Saint Gilles avec vue sur mer où nous avons attendu patiemment 1h15 qu’on veuille bien s’occuper de nous en essayant de faire durer nos apéritifs malgré plusieurs relances, finalement comme on mourrait de faim on a quitté les lieux, quelque peu en pétard. Je pense également à un restaurant sur Saint Denis où on a trouvé un cafard dans l’assiette et un autre à Cilaos classé parmi les meilleurs du cirque où le samedi soir la plupart des plats sur la carte n »étaient pas disponibles et celle-ci réduisait à peau de chagrin, du reste nous n’avons pas traîné dans le restaurant tellement on se caillait, le patron par économie mesquine n’avait pas daigné allumer le poêle qui trônait fièrement au milieu du restaurant et on y voyait strictement rien du tout au point qu’on a éclairé notre table avec nos lampes frontales.

Image d’illustration d’un restaurant que j’ai pris sur Cilaos et que je n’ai pas testé !
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