Archives de catégorie : Ma vie

Garmin Forerunner 735XT suite et fin

Dans un précédent post je dressais un retour d’expérience d’utilisation de la montre GPS Garmin Forerunner 735XT. Ma pire crainte s’est concrétisée, j’avais quelque doute sur la solidité de la montre et en retour d’une sortie en planche à voile, j’ai constaté que l’écran était complètement fêlé. Elle a dû recevoir un choc en navigation, je m’en suis pas rendu compte sur le moment, vu qu’elle est « protégée » par ma combinaison. L’écran de protection supplémentaire sur l’écran n’a pas servi à grand chose ou peut être à empêcher une casse plus importante et une entrée d’eau.

C’est une grosse déception, cette montre est faite pour parader dans les salons, mais n’est absolument pas faite pour les activités sportives. Passez votre chemin si vous pratiquez le VTT, le trail, la randonnée, le kite, la voile ou comme moi le surf et la planche à voile, enfin tout sport où il y a un risque de chute ou de se prendre un coup. Je ne comprends pas que ce critère de solidité ait été totalement négligé par les ingénieurs de Garmin alors qu’il était bel et bien présent sur la génération précédente de Forerunner qui respirait la solidité.

Ma montre est maintenant totalement HS pour la planche à voile, je m’en sers plus que pour le footing, ça fait cher la montre du coup pour ce qu’en j’en fais. Je suis désespéré de constater qu’il n’existe pas sur le marché de montre connecté conçue pour être robuste, une sorte de montre G-Shock connectée.

Disparition de France ô

Dans l’indifférence quasi générale la chaîne consacrée à l’outre mer France Ô a disparu. C’était la seule vitrine de l’outre mer sur la TNT et sans doute de toutes les chaînes accessibles sur les différents bouquets de chaînes. On lui reproche sa faible audience, mais dans ce cas pourquoi supprimer France Ô et pas toutes les régionales de France 3 qui font exactement les mêmes chiffres d’audience !?

C’est une illustration supplémentaire du manque de considération de l’outre-mer en particulier par les pouvoirs publics. Pire encore c’est le reflet d’un inconscient collectif qui considère les outre-mer et leurs habitants comme des citoyens de seconde zone. Ces derniers subissent, de fait, une discrimination plus ou moins affichée en métropole. Le défenseur des droits Dominique Baudis l’a confirmé lors d’une audition en 2013 devant la délégation Sénatoriale à l’outre-mer. Cette discrimination est particulièrement sensible dans l’accès au logement, au crédit ou à l’emploi. Autre illustration de ces préjugés, il est malheureux de constater que quand un département métropolitain coûte plus qu’il ne rapporte à la richesse nationale on va parler de « solidarité nationale » alors que dans le cas de départements d’outre-mer on va parler d’assistanat au sens péjoratif du terme. Il existe ainsi un courant de pensée largement partagé considérant que les outre-mer coûtent cher et sont un poids dont la métropole devrait se défaire. Pourtant en 2013 le budget total pour l’outre-mer était autour de 22,4 milliards d’euros, rapporté aux quelques 1000 milliards de dépense de l’État, cela représente 2,2% du total pour 4% de la population totale française. La Fédération des Entreprises d’Outre-mer a montré que la Réunion recevait 5% de moins que la moyenne nationale par habitant. Par ailleurs, les dépenses d’investissement par habitant y sont inférieures d’un tiers par rapport à la métropole comme le souligne Victorin Lurel auteur du rapport au premier ministre sur l’égalité réelle outre-mer.

Pour en revenir à la disparition de France Ô, pour pallier à sa disparition, les ministères de l’outre-mer et de la culture ont sorti un pacte pour la visibilité des outre-mer qui liste 25 engagements pour garantir la visibilité des outre-mer au centre de l’offre de l’audiovisuel public et ont lancé un portail numérique. Malheureusement on peut douter de la valeur contractuelle de ces engagements, ce rapport a été signé il y a maintenant plus d’un an, la chaîne a disparu depuis plusieurs semaines et je n’ai pas repéré dans la grille des programmes un seul programme consacré aux outre-mer sur les chaînes publiques, et ce n’est pas le bulletin météo des îles qui va compenser, parce que personnellement la météo du jour à la Réunion je m’en moque un peu. On oublie pourtant que France Ô était le deuxième diffuseur de documentaires et dans le lot on trouvait d’excellents reportages dont la trace a totalement disparu du replay de FranceTV aussitôt la chaîne supprimée. La plupart vont tomber malheureusement aux oubliettes, heureusement quelques rares documentaires peuvent encore se trouver sur youtube.

Dans le lot, on peut trouver le scandale des enfants réunionnais arrachés à leur famille et exilés manu militari dans la Creuse.

Ou bien encore l’histoire oubliée des femmes envoyées au bagne en Guyane ou en Nouvelle Calédonie.

https://youtu.be/OOV91K8JKLQ

Il en reste pas moins que la disparition de France Ô est une perte inestimable pour ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux outre-mer et ça ne va pas vraiment dans le sens du combat contre les préjugés tenaces qui existent au sein de la population métropolitaine sur les outre-mer et leurs habitants.

Retour sur l’utilisation du garmin forerunner 735XT

Après quelques semaines d’utilisation en mode variée randonnée, windsurf, course à pied et vélo je peux délivrer un retour d’expérience sur l’utilisation de la montre GPS Garmin Forerunner 735XT. Dans ce post j’aurais tendance à la comparer à mon ancienne montre Garmin Forerunner 310XT qui tient lieu de référence de comparaison.

Garmin Forerunner 735XT avec affichage personnalisé

Je ne reviendrai pas sur les possibilités de personnalisation via l’environnement de développement avec le SDK Connect IQ décrit dans ce post qui me permet de faire l’affichage ci-dessus.

Tout d’abord en commençant par l’aspect, c’est une montre qui ne respire franchement pas la solidité contrairement à la 310XT c’est un peu dommage alors qu’elle est dédiée à des activités outdoor. J’aurais souhaité le même type de protection ou au moins équivalent au Casio G-Shock, du coup j’ai tendance à la protéger des coups inopinés et je ne la mets pas forcément au poignet pour la préserver, c’est quand même un comble !

Autre gros bémol, en mode randonnée c’est une catastrophe, j’ai essayé toutes les configurations possibles, activité randonnée, auto pause ou non, enregistrement intelligent ou non, j’obtiens systématiquement un enregistrement totalement erratique et chaotique et au final inexploitable. C’est d’autant plus décevant que la 310XT se comportait très bien en randonnée. Il semblerait qu’elle donne des bons résultats dès lors qu’on dépasse une certaine vitesse. Et donc en vélo ou en windsurf elle donne entièrement satisfaction.

Garmin Forerunner 735XT au poignet

Sinon point positif on peut aisément se passer de l’application Garmin Connect et c’est pas plus mal quand on voit le piratage que Garmin a subi et qui a mis le service à plat pendant plusieurs jours ! En fait il suffit de le connecter en USB et on peut retrouver les enregistrements au format FIT dans le répertoire ACTIVITY, fichiers qu’on peut ouvrir ensuite avec n’importe quel logiciel d’exploitation de données de montre GPS comme Turtle Sport ou une application en ligne comme GPS Vizualiser qui permet d’obtenir ce genre de trace (en windsurf).

Trace GPS d’une navigation en windsurf

Du coup j’en ai profité pour mettre à jour ma page sur le pilotage de montres Garmin sous linux.

Montre GPS Garmin Forerunner 735XT et son sdk Connect IQ

J’utilise depuis des années une montre GPS, elle me sert en planche à voile (voir par ici) ou en randonnée (voir par ), j’ai fait le choix de Garmin avec des montres spécialisées pour le triathlon qui sont relativement robustes et surtout bien étanches. J’ai commencé avec le modèle Forerunner 205, que j’ai perdu lors d’une session de planche à voile avec le bracelet qui s’est cassé en navigation, puis je suis passé à la Garmin Forerunner 310XT, ses deux montres se pilotent très bien sous linux (voir cette page). Malheureusement ma dernière montre a pris l’eau lors d’une session récente en planche à voile. Au fil du temps dans l’action l’écran s’est ébréché dans un angle et je pense que l’eau est rentrée par là. Après 7 ans d’utilisation intensive, je considère qu’elle est quand même largement amortie. Du coup j’ai cherché sa remplaçante, en restant fidèle à Garmin et aux montres spécialisées dans le triathlon, je viens d’acheter une Garmin Forerunner 735XT dont on peut trouver un test par .

Par rapport aux précédents modèles, je suis très réservé sur la robustesse et l’aspect solidité, elle est franchement beaucoup plus light, ça ressemble davantage à une montre à mettre tous les jours qu’à une montre sportive. En planche à voile, je pense que je serai obligé de la mettre sous la manche de ma combinaison histoire de la protéger contre les chocs inhérents à toute pratique sportive. En revanche elle présente le gros avantage de disposer d’un SDK qui permet de personnaliser l’affichage, de créer ses widgets et ses champs de données. Une présentation de ce SDK est visible ici (en anglais).

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Gopro Hero 8 Black

Je me suis décidé à échanger ma GoPro Hero 4 Black contre une Hero 8 Black dont autant dire un saut de plusieurs générations de GoPro. Les évolutions sont spectaculaires, outre le boîtier qui devient étanche sans caisson et l’écran tactile à l’arrière, la différence fondamentale vient de l’algorithme de stabilisation hypersmooth et justifie rien à qu’à lui seul l’investissement.

Ci-dessous quelques accessoires de la GoPro Hero 8, même si elle est considérée comme étanche, je reste quand même prudent et je l’utilise avec son caisson étanche, il faut dire qu’en planche à voile je peux chuter brutalement ou me faire brasser dans les vagues et donc exercer une pression excessive sur la GoPro. Du reste c’est une protection supplémentaire, comme la protection bleu en silicone que j’utilise en dehors de l’eau.

Pour en revenir à la stabilisation hypersmooth, les résultats sont bluffants et rendent tout stabilisateur totalement inutile. Dans la pratique l’algorithme va recadrer l’image en temps réel pour éviter les sautillements et autres vibrations, de fait on perd légèrement de champ visuel par rapport à la HD4 mais ça reste très acceptable.

Une petite vidéo vaut souvent bien mieux qu’un grand discours, voilà donc une comparaison HD4 Black, Hero 8 Black dans des conditions d’utilisation similaires en windsurf et en marche à pied.

Dans cette vidéo j’ai notamment fixé ma GoPro au wishbone, c’est assez hallucinant car on voit le wishbone bougeait dans tous les sens mais l’image reste parfaitement stable. Il faut s’imaginer qu’en réalité la GoPro suivait exactement les mêmes mouvements que le wishbone, c’est à dire totalement saccadés en fonction de l’état de mer et du vent dans la voile ! Pour la marche à pied, c’est tout aussi impressionnant on a vraiment l’impression de faire du travelling et d’être confortablement assis dans un fauteuil alors qu’on tient la GoPro à bout de bras.

Sinon j’apprécie également l’écran tactile à l’arrière qui rend la configuration particulièrement aisée, il n’entraîne pas une consommation supplémentaire excessive car il s’éteint assez rapidement. J’apprécie également le fait qu’on peut fixer la GoPro à l’envers et qu’il va orienter la vidéo correctement automatiquement sans manipulation particulière. Pour le reste des fonctionnalités je continue à découvrir.

Traiter ses photos en mode raw avec darktable

Je pratique la photo en grand amateur depuis des années, un aperçu est visible dans la galerie de ce site. Après avoir débuté avec un appareil photo argentique Konika, dont j’ai oublié aujourd’hui le nom du modèle et même le type, je suis passé au début des années 2000 à l’appareil photo numérique. Le premier était un Olympus C220Z, un modèle assez basique mais aux performances relativement standards à l’époque. C’est notamment avec cet appareil photo que j’ai pris mes photos lors de mon séjour en Polynésie. Vu le paysage et la lumière c’était quand même difficile de rater ses photos. Plus tard j’ai évolué vers un Sony Cyber-shot DSC-P73 et j’ai continué à monter en gamme graduellement en passant au bridge avec le FujiFilm finepix S2000HD et enfin le Nikon Coolpix p510. Côté traitement photo, sous GIMP je me contentais de retailler et de jouer avec la luminosité et le contraste, voire avec la balance des blancs et c’est à peu près tout. Mine de rien j’arrivais quand même à prendre des photos que j’estime plutôt sympas :

Rio de Janeiro vu du Corcovado

J’ai franchi un gap en passant au reflex, venant du monde Nikon, j’ai choisi naturellement un boîtier Nikon de moyenne gamme D5300. Les photos de mon compte Instagram dont un assortiment est visible ci contre sont principalement prises avec cet appareil. C’est clair que je me complique pas trop la vie avec les réglages, le mode sport est mon ami, car je fais principalement de l’animalier et de l’action. Côté traitement photo je suis resté aux bases sous GIMP.

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Randonnée de 3 jours à MAFATE sur l’île de la Réunion

Lors de mon dernier séjour à l’île de la Réunion en août dernier nous avons fait une randonnée de trois jours à l’intérieur du cirque de Mafate. C’était une boucle au départ du col des Bœufs qu’on atteint via le cirque de Salazie, on a laissé notre voiture au parking gardé et trois jours après on est revenu au même endroit. La première partie de la randonnée consiste à rejoindre Grand Place en passant par le sentier Scout. Le deuxième jour on a rejoint la Nouvelle en passant par Roche Plate. Puis le dernier jour on est remonté vers le col des Bœufs en passant par la passerelle Ethève en direction de l’îlet de Marla.

Cette randonnée s’est déroulée du 8 au 10 août 2019, donc à la saison « froide » et sèche. Dans la pratique le matin il fait effectivement assez frais (moins de 10°), rappelons que nous sommes en montagne à une altitude qui varie entre 1500 et 1000m d’altitude. En revanche on a eu un beau soleil et les températures montent assez vite (comme elles peuvent baisser brutalement en cas d’arrivée du brouillard…).

Elle représente un parcours de 38,2km au total, parcourus en en 20h24 (pauses comprises, hors temps d’arrêt dans les gites). Elle s’adresse à des randonneurs assez aguerris, le dénivelé cumulé qu’il soit positif ou négatif est assez prodigieux, certains passages sont particulièrement impressionnants et longent des précipices sans fond. La chaleur et l’absence d’ombre sur certaines portions du parcours nous a également mis à rude épreuve.

Voilà une vidéo qui résume la première partie de la randonnée, du col des Bœufs à Grand Place en passant par le sentier Scout.

Et pour aller plus loin une page qui décrit les détails de la randonnée. La deuxième journée se résume dans cette vidéo, il s’agissait de relier la Nouvelle au départ de Grand Place par Roche Plate.

Là aussi une page donnera tous les détails sur cette portion de randonnée qui était de loin la plus difficile. La dernière partie de portion, la plus facile, est visible dans cette dernière vidéo. C’est donc le trajet de la Nouvelle au col des Bœufs en passant par la passerelle Ethève.

On trouvera ici une page donnant les informations sur ce tronçon de randonnée.

A noter que toutes ces vidéos ont été montées en utilisant OpenShot Video Editor.

Irresponsable et inconscient

J’avoue honteusement que je fais partie des irresponsables et inconscients qui sortent en planche en voile les jours de tempête. Il faut dire qu’en ce moment on est gâté, pas moins de trois tempêtes en l’espace d’une semaine, on n’avait pas vu ça depuis décembre 2013 avec une série de tempêtes qui m’avait coûté un mât, un wishbone et une voile comme on peut le voir dans les vidéos ci-dessous :

Pour en revenir aux tempêtes en cours, je suis sorti pendant les tempêtes Ciara et Dennis, j’ai loupé Inès qui est passée dans la semaine. Je ne me considère pas inconscient et irresponsable car même si les conditions sont hardcore par la force du vent et les vagues d’une bonne taille le risque est maîtrisé. En effet je choisis toujours un spot qui permet de revenir au bord en cas de casse, de perte de matériel en prenant en compte l’orientation des vagues, du vent et du courant. Depuis peu je mets également pour ce type de conditions un gilet de protection contre les impacts, ce n’est pas tant pour protéger contre les chocs mais c’est surtout qu’il apporte une aide à la flottaison même si ce n’est pas son but premier. Quand on se fait brasser dans les vagues c’est une aide précieuse pour rester à la surface et ne pas trop s’épuiser.

Dans le cas présent avec un vent tempétueux de sud, sud-ouest, je reste dans la baie de Guisseny (connu également sous le nom du spot du Fanal) en choisissant correctement l’horaire de marée, on peut avoir pied quasiment partout. Les vagues rentrent bien sans être monstrueuses et destructrices comme sur le spot des Blancs Sablons au Conquet. Vu l’orientation légèrement off du vent, elles sont belles et bien pentues, on peut arriver quand même à des tailles respectables de 1,5-2m dans les grosses séries.

Au surf pendant la tempête Dennis

Le bémol est que le vent est tellement fort est qu’il difficile de garder une voile neutre pour surfer correctement les vagues, en revanche c’est l’idéal pour envoyer des sauts stratosphériques.

Photo plutôt médiocre d’un saut lors de la tempête Ciara

Par ailleurs on est rarement seul, on partage ce moment de folie avec d’autres inconscients qui ont également un bon (voire excellent) niveau.

Bref, je puis concevoir que sortir pendant les tempêtes surprenne voire choque, mais en respectant certaines règles de base de sécurité et en ne surestimant pas ses capacités, on peut prendre sa dose d’adrénaline et de plaisir. Je n’en dirais pas autant pour le kitesurf, les vents tempétueux se caractérisent par des soudaines et violentes rafales qu’il est possible de gérer en windsurf en choquant à mort la voile mais qui sont beaucoup plus délicates à gérer en kitesurf, cela reste potentiellement bien plus dangereux.

Restaurants à la réunion entre le pire et le médiocre

L’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) a récemment publié une enquête sur l’hygiène des établissements alimentaires. Pour mémoire elle se base sur les résultats des contrôles sanitaires diligentés par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) au travers de ses directions départementale de la protection des populations (DDPP) disséminées sur tout le territoire. On pourra retrouver ces résultats en tout transparence sur le site alim’confiance site officiel qui gagne à être largement connu. Donc autant dire que l’enquête du CLCV se base sur des éléments factuels et officiels qui peuvent difficilement souffrir de contestation. On pourrait juste leur reprocher de jeter l’opprobre sur une région sur la base de quelques restaurants galeux, ainsi d’après le document du CLCV il y aurait 247000 restaurants en France (hors restauration collective) qui subissent autour de 16000 contrôles par an, on arrive donc grosso modo à un restaurant contrôlé sur 15 par an. Ce n’est franchement pas énorme, qui plus est ces contrôles ne sont uniformément pas répartis sur le territoire, ainsi la région Ile de France concentre 39% des contrôles ! Ça donne néanmoins une information statistique intéressante de la situation dans les régions.

Bref, ces éléments de contexte posés, on découvre dans cette enquête qu’on retrouve les départements d’outre mer (DOM) en queue de peloton du classement des établissements qui regroupent les restaurants, la restauration collective, les métiers de bouche et les commerces généralistes, avec la Réunion bon dernier !

A vrai dire cela ne m’étonne à moitié, certes l’hygiène se réfère plutôt à ce qui se passe dans les cuisines même si ça impacte au final la qualité de l’assiette et ne se réfère pas au niveau du service, mais globalement je constate que les restaurants à la Réunion oscillent entre le pire et le médiocre. On connaissait le serveur parisien pas souriant pour un sous et qui vous pousse vers la sortie histoire de multiplier les services mais qui globalement fait le taff, à la Réunion on a plutôt droit au serveur ramolli par la langueur de l’atmosphère insulaire et tropicale qui ne prête guère attention au client et qui se languit la fin du service. Le service est globalement assez déplorable et rares sont les restaurants qui sortent du l’eau. Parmi les piètres expériences je peux citer un restaurant coté sur Saint Gilles avec vue sur mer où nous avons attendu patiemment 1h15 qu’on veuille bien s’occuper de nous en essayant de faire durer nos apéritifs malgré plusieurs relances, finalement comme on mourrait de faim on a quitté les lieux, quelque peu en pétard. Je pense également à un restaurant sur Saint Denis où on a trouvé un cafard dans l’assiette et un autre à Cilaos classé parmi les meilleurs du cirque où le samedi soir la plupart des plats sur la carte n »étaient pas disponibles et celle-ci réduisait à peau de chagrin, du reste nous n’avons pas traîné dans le restaurant tellement on se caillait, le patron par économie mesquine n’avait pas daigné allumer le poêle qui trônait fièrement au milieu du restaurant et on y voyait strictement rien du tout au point qu’on a éclairé notre table avec nos lampes frontales.

Image d’illustration d’un restaurant que j’ai pris sur Cilaos et que je n’ai pas testé !
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La Réunion vue des airs

Comme prévu, voici le premier d’une série de posts consacrée à la Réunion où je viens de passer un mois. La Réunion est une île très montagneuse avec un sommet le piton des neiges qui culmine à plus de 3000 m d’altitude. C’est un paradis pour randonneurs qui s’apprécie pour son arrière pays montagneux, il s’apprécie d’autant plus en prenant de la hauteur. A cette occasion, on a testé trois supports différents, l’hélicoptère, l’ULM et le parapente. Les plus sportifs sont clairement l’hélicoptère et le parapente, l’ULM est plus tranquille et permet de prendre le temps d’apprécier le paysage. Voilà une vidéo qui synthétise tout cela :

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